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Chapitre 1. Terre Sainte.
première partie.
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Nom et prénom.-
Zero.-
Je répète. Nom et prénom. Faisait il, les nerfs se faisant presque sentir. En effet, cela faisait presque dix minutes qu'il posait cette question et que Caïn lui répondait toujours " Zero ". A la longue, cela devait être particulièrement énervant.
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Zero.L'homme éclata d'un coup, ses nerfs lâchant. Sûrement était ce le sourire fin de Caïn, qui eut comme effet détenteur pour cette explosion subite. En tout cas, l'homme qui tentait de le passer à l'interrogatoire lui envoya un coup de poing formidable dans la joue, lui pétant sa pommette qui se mit automatiquement à pisser le sang, puis, sans réellement laisser le temps à la tête de Caïn, de partir dans la direction donner par la force du coup de poing, l'homme passa sa main avec rapidité dans les cheveux de l'hispanique, à l'arrière du crâne pour l'attirer violemment contre la table, sur laquelle, il fit percutait violemment la tête de " Zero ". Ce dernier garda la tête sur la table, se mordant la lèvre pour contenir ce qu'il aurait sûrement fait en d'autres circonstances. Caïn comprenait ce que l'homme lui disait. Cela avait beau être de l'arabe, Caïn faisait partit de ceux qui l'avaient appris en atterrissant en Irak. Il sentit de nouveau les mains de son bourreau lui saisit violemment le peu de cheveux qu'il avait pour le relever. Son visage était ensanglanté, et son arcade, en plus de sa pommette, avait littéralement explosé sous la violence du choc.
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Je ne voulais pas te frapper. Tu me forces à le faire. Réponds à mes questions. C'est tout ce que je veux. Je sais que tu me comprends. Fais pas semblant de rien comprendre.Caïn gardait son sang froid. Comme on lui avait appris. Comme il avait été formé. Ce n'était pas la merde de base. Non, un commando pouvait mourir sans rien dire, et c'est ce qu'il ferait. Bien sûr, si ces collègues ne venaient pas l'en déloger plutôt.
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Je ne fais pas semblant. Je comprends tout. Lui répondit il, en arabe avec un léger sourire.
L'arabe lui assigna un nouveau coup de poing dans la gueule, et cette fois, il tomba de la chaise, cette dernière le suivant, puisqu'il y était ligoté. La douleur était cuisante. Il la ressentait au plus profond de sa chaire, mais il ne savait pas réellement quoi faire. Ses mains étaient liés. Et... Son ombre l'effrayait. Il fallait savoir, qu'à cet époque, Caïn avait 29 ans. Ce dernier ferma les yeux, pensant une dernière fois à sa femme. Aussitôt, l'on vint relever la chaise. Des mains se firent sentir à la hauteur de son visage, puis il vit les yeux de son bourreau se posaient dans les siens. Caïn avait les yeux complètement déboussolé, et il arborait un air étrange, comme si il était sur une autre planète.
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Déliez lui ses mains, et pendez le par ces dernières. Il va finir par parler.Aussitôt, ses mains furent déliés. A ce moment là, son ombre s'excita, comme si cette dernière voulait le réveiller pour qu'il en profite, mais le coup que l'arabe lui avait mit, le sonnait encore. Il se sentit déshabiller rapidement, avant d'être pendu par les bras levés au dessus de sa tête. Ses tatouages et autres cicatrices se faisant arborer sur sa peau dorée. L'arabe s'approcha doucement de lui, levant à peine le bras pour lui saisir le menton, et il lui dit :
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Zero... Hein ? Tu vas mourir, si tu parles pas. Tu le sais ?-
Laisse moi juste la baiser... Ta femme.Un coup violent partit au niveau de son ventre lui coupant la respiration presque instantanément. Puis, il sentit comme de l'eau qu'on lui envoyait dessus, et la minute d'après, il se sentit convulsé, la douleur s'emparant de tout son corps, ses yeux se révulsant, tout de blanc, de la salive sortant de la commissure de ses lèvres. Une odeur de peau grillée se fit sentir doucement, avant que d'un coup, son corps ne cesse d'être agiter de terrible convulsion. Sa tête tomba sur son torse, le regard totalement absent. Deux, trois secondes après, il vit les marques des fils électrices sur son torse. Il se sentit déserrer ses dents. L'une d'elle glissa de sa gencive pour de loger derrière les dents de devant. L'une d'entre elle avait explosé sous la douleur. Un liquide se fit sentir, et il ouvrit doucement ses yeux, qu'il avait fermé, le corps littéralement endoloris.
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De mauvais goût... ... Sa blague.
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Vous allez tous mourir. Vous êtes en terre sainte. Vous allez tous mourir.-
J'aurais pas long à faire pour aller au paradis, comme ça...Nouvelle décharge. A ce moment là, la douleur le rendit totalement inconscient.